Les Confessions d'un Prof Maudit

22.3.07

Science de la nature, take two

Aujourd’hui, sur la cour d’école…

Ti-cul inconnu : Aye! Prof Maudit! Le printemps est arrivé.
Moi : Oui, je sais. Il s’est pointé hier soir à 20h07.
Ti-cul inconnu : …
Moi : Quoi?
Ti-cul inconnu : Ben là, c’est pas l’heure qui dit que le printemps est là!
Moi : Ah non?
Ti-cul inconnu : Ben voyons, c’est les mouettes qui l’annoncent! J’en ai entendues à matin!
Moi : …

À l’époque de mes parents, c’était les hirondelles. Quand j’étais petit, c’était les corneilles. Le monde change. Mais je suis nostalgique; il me semble que les précédents messagers du redoux étaient plus… poétiques.

À quand un manuel scolaire sur ces grandes vérités?

P.S. : En passant, pourriez-vous passer le mot because ça énerve le prof en moi : nous n’avons pas de «mouettes» à Montréal et majoritairement dans les terres. Ce sont des goélands. Repeat after me : go-é-land.




(en haut un goéland, en bas une mouette)

20.3.07

Preuve d'amour

Travail écrit par un de mes ti-culs. Je vous fais grâce des erreurs.

Mon patron, le Prof maudit

Mon patron se nommait Monsieur Prof Maudit. Il était beaucoup trop méchant, car il détestait et détesterait toujours les élèves de sixième année.

Quand nous dormions sur de gros matelas au lieu de tisser, il nous fouettait treize fois chacun avant de nous insulter et de nous cracher dessus. Ensuite, il allait là où loge la vieille dame pour s’emparer de sa précieuse vaisselle bouillante avant de nous la casser sur la tête à un rythme franchement effrayant. Et quand il avait le temps, et que c’était possible, il venait nous marquer au fer rouge. Nous étions comme des esclaves.

Mais maintenant, la gentille patronne du personnel l’a mis à la porte. Nous étions tous très contents. Alors, comme il se sauvait en courant, nous avons pris notre revanche en le torturant. Ce qui veut dire que nous l’avons fouetté, que nous lui avons cassé de la vaisselle sur la tête et que nous l’avons marqué plusieurs fois au fer rouge.

P.S. Ne vous inquiétez pas. Il n’est pas mort! Il est simplement handicapé et dans un asile.


Non, mais! C’est-y pas une autre belle preuve d’amour ça? On croirait presque qu’il s’est inspiré de mes méthodes pédagogiques!