Découverte
Bonsoir. Ici Charles Tysseyre. Ce soir, à Découverte, nous nous immergeons dans le monde fascinant et merveilleux des toilettes d’école des garçons. Un voyage fantastique au cœur d’un univers microbien où notre odorat est constamment en éveil.
Notre aventure commence sur le siège de la cuvette, où gisent de petits étangs urinaires. Dans ces flaques, une ménagerie naît. Un peuple de micro-organismes qui s’animent à un rythme totalement différent du nôtre. Cette faune est toutefois constamment en danger. Les pertes en vie sont nombreuses car des âmes insouciantes y déposent parfois leur fessier. Heureusement, ce milieu a son propre système de défense : l’humidité désagréable et inattendue de ladite flaque. Le fessier, à peine déposé, se relève et fuit séance tenante. Et comme ses fesses appartiennent à une âme généreuse et responsable, ce lieu trépidant de vie ne sera aucunement épongé.
C’est au cœur même de la cuvette que l’on peut souvent trouver la soupe primitive. Des déjections, quelquefois étalées en couches successives, protègent un ensemble d’organismes vivants aussi surprenant que nauséabond. Malgré son inertie totale, ce bouillon se défend aisément de lui-même, en dégageant son odeur sur des corridors à la ronde. Il arrive qu’un adulte courageux mais insouciant décide d’évacuer ce brouet avec un jet d’eau puissant connecté à même la cuvette. Dès lors, deux choses peuvent se produire. Selon l’état avancé ou non de la stratification de la soupe, elle disparaîtra sous le jet ou permettra à sa faune de proliférer – grâce à un savant système d’obstruction des eaux – en s’épandant, à même le liquide aqueux, sur l’ensemble du sol carrelé.
Enfin, c’est autour de la cuvette que se trouve la plus récente découverte faite à ce jour sur cette jungle méconnue des toilettes masculines. Là, à un niveau où l’œil humain daigne rarement se poser, notre odorat nous dévoile une réalité à vous couper le souffle. Des décennies de fines pluies d’urine ont anéanti la structure moléculaire du mur, du carrelage et même du métal environnants. Formes et couleurs sont complètement transformées. Rien ne survie en ces lieux sinon qu'une étrange odeur. C’est là que réside l’essence même de la dernière trouvaille des scientifiques les plus renommés. En effet, en comparant les composés chimiques odoriférants de cet environnement, on a découvert que cette odeur était exactement celle…
des biscuits au gingembre.
Voilà! C’était tout pour cette émission. Revenez-nous la semaine prochaine où nous pénétrerons dans l’univers très spécial des collations oubliées dans les casiers pendant les vacances de Noël. À bientôt!
Notre aventure commence sur le siège de la cuvette, où gisent de petits étangs urinaires. Dans ces flaques, une ménagerie naît. Un peuple de micro-organismes qui s’animent à un rythme totalement différent du nôtre. Cette faune est toutefois constamment en danger. Les pertes en vie sont nombreuses car des âmes insouciantes y déposent parfois leur fessier. Heureusement, ce milieu a son propre système de défense : l’humidité désagréable et inattendue de ladite flaque. Le fessier, à peine déposé, se relève et fuit séance tenante. Et comme ses fesses appartiennent à une âme généreuse et responsable, ce lieu trépidant de vie ne sera aucunement épongé.
C’est au cœur même de la cuvette que l’on peut souvent trouver la soupe primitive. Des déjections, quelquefois étalées en couches successives, protègent un ensemble d’organismes vivants aussi surprenant que nauséabond. Malgré son inertie totale, ce bouillon se défend aisément de lui-même, en dégageant son odeur sur des corridors à la ronde. Il arrive qu’un adulte courageux mais insouciant décide d’évacuer ce brouet avec un jet d’eau puissant connecté à même la cuvette. Dès lors, deux choses peuvent se produire. Selon l’état avancé ou non de la stratification de la soupe, elle disparaîtra sous le jet ou permettra à sa faune de proliférer – grâce à un savant système d’obstruction des eaux – en s’épandant, à même le liquide aqueux, sur l’ensemble du sol carrelé.
Enfin, c’est autour de la cuvette que se trouve la plus récente découverte faite à ce jour sur cette jungle méconnue des toilettes masculines. Là, à un niveau où l’œil humain daigne rarement se poser, notre odorat nous dévoile une réalité à vous couper le souffle. Des décennies de fines pluies d’urine ont anéanti la structure moléculaire du mur, du carrelage et même du métal environnants. Formes et couleurs sont complètement transformées. Rien ne survie en ces lieux sinon qu'une étrange odeur. C’est là que réside l’essence même de la dernière trouvaille des scientifiques les plus renommés. En effet, en comparant les composés chimiques odoriférants de cet environnement, on a découvert que cette odeur était exactement celle…
des biscuits au gingembre.
Voilà! C’était tout pour cette émission. Revenez-nous la semaine prochaine où nous pénétrerons dans l’univers très spécial des collations oubliées dans les casiers pendant les vacances de Noël. À bientôt!
17 Comments:
C'est que j'aimais ça, moi, des biscuits au gingembre. Enfer et damnation, la même odeur, certain! J'ose pas peine mettre en doute votre parole, j'irai pas vérifier non-plus, tsé veut dire. Dorénavent, je me mets aux biscuits chocolatés.
By Marchello, at 6.2.07
Le ton est d'une justesse!
Si jamais vous songez à vous recycler, vous pourrez toujours devenir rédacteur.
By currius, at 6.2.07
Dire que lorsque j'étais au primaire, j'étais fascinée par les toilettes des garçons... L'inconnu nous attire il faut croire! lol
By Jessica, at 6.2.07
J'ai pas pu m'empêcher de penser: "en tout cas, c'est pas dans les toilettes de filles qu'on verrait ça! C'est propre, une fille!". Comme quoi même maman je ne suis pas à l'abri du pêché d'orgueil!
By Valérie-Ann, at 6.2.07
Eurk...
J'ai travaillé 2 ans dans une école secondaire et lors d'une activité "chialage contrôlé pour tenter d'améliorer l'école", les profs d'éducation physique ont décidé de faire un tour guidé des vestiaires pour que tout le monde constate l'empleur de la dégueulasserie qui s'y trouvait.
Un mélange d'odeurs de sueur, d'urine, de m**** et de je-veux-pas-savoir-quoi-d'autre.
Un seul mot : eurk...
By Cath, at 6.2.07
Il aurait fallu un petit avis au début du blog : " À ne pas lire AVANT le dîner ". Mais bon, le mal est fait, il me restait mon gâteau au chocolat, ce sera un moins pour mon tour de taille...
Vous avez un don pour les descriptions, y a pas à dire!
By bibconfidences, at 6.2.07
Je suis heureuse de fréquenter exclusivement les toilettes des filles! Les seules choses étranges qu'on y trouve au fond d'un poubelle ou plus rarement flottant dans la cuvette sont d'étrange bâtonnets sanguinolants...
By Anonyme, at 6.2.07
@valerie-ann : t'es sûre que nos toilettes sont plus propres? :) En tk, si elles le sont, vu l'état avancé de dégueu dans certaines, j'ose avec peine imaginer celles des garçons! Tk, dans nos écoles, c'est crotté dans les toilettes des filles... et c'est plein d'élastiques à cheveux traînant par terre que des élèves ramassent et nous mettent dans les mains en disant, APRÈS, regarde ce que j'ai trouvé!!! misère:S
By Mme Prof, at 6.2.07
Ahhhhhhhh! La joie des toilettes scolaires! Mon estomac se soulève dès que j'en approche! Il faut croire que ça commence jeune! On n'a pas à se demander pourquoi les toilettes publiques sont si dégueu après avoir survécu au smog toxique des toilettes de nos élèves!
Dommage pour le lien avec les biscuits au gingembre... j'aimais ça.
By Anonyme, at 6.2.07
OU-A-CHE.... et que dire quand les toilettes sont mixtes grâce à un ingénieux système de stalles...
Quant à moi je pourrais participer aux reportages en décrivant la vie des maringouins et leurs larves en milieu de pipi-oublié-d'être-flushé-et-laissé-pour-compte-une-fin-de-semaine-de-temps! (expérience vécue... eurk!)
By Dobby, at 6.2.07
Bonsoir cher PM!
Dans mon école, une équipe d'élèves très scientifiques avaient décidé d'étudier le dépérissment des petits pains emballés de la cafétéria. Ils avaient donc scotché sur leur porte de casier une série de petits pains qu'ils s'étaient procuré à la café en prenant soin de noter la date d'achat.
Les résultats de leur analyse: «Les petits pains étaient dégueulasses... après six mois!»
Comme quoi, on ne peut arrêter la curiosité des jeunes
By Le professeur masqué, at 6.2.07
À l'école, dans mon secteur de cette grosse polyvalente, il n'y a pas de toilettes pour les profs. Nous sommes donc obligés de fréquenter le lieu d'aisance de nos élèves. Pas trop pire du côté des filles. Par contre, on trouve souvent le contenu de la petite boîte blanche avec un couvercle par terre. De plus, on dirait que certaines filles oublient les règles d'hygiène primordiales. Il y a de ces odeurs!
Très agréable, surtout à l'heure du lunch!
Ça se "pourrrde", ça se maquille, ça se coiffe, ça s'admire dans le miroir mais ça oublie la débarbouillette.
Quand je vois des filles assises dans les toilettes à manger leur sandwich, le coeur me lève. Comment font-elles???
By La Souimi, at 6.2.07
Ahh Prof Maudit, vous me rappellez de bons souvenirs de mes cours de Bio... Un des seule chose que j'ai retenu, c'est que la composition chimique de l'odeur de la marguerite est la meme que... si. Je vous le jure. Meme composition chimique que l'odeur de la m***
:)
By Louchia, at 6.2.07
DÉGUEU!!!!! Absolument DÉGUEU....
@Valérie-Ann: Je ne suis pas sûre que les filles sont plus propres. J'en ai vu des toilettes de filles crottés et dans le “rouge“ si tu vois ce que je veux dire....BEURK!
By Val, at 7.2.07
Dé-gueu-lasse!
En passant, Bonne semaine des enseignants!!!
By Anonyme, at 7.2.07
@ certains - Désolé de vous avoir donné un haut-le-coeur inattendu ou d'avoir ruiner votre amour du Ginger Snap.
@ d'autres - Au primaire, les toilettes des filles sont dé-fi-ni-ti-ve-ment plus propres que celles des garçons. Je suis cependant d'accord sur ce point: c'est une vertu qui se perd en vieillissant. Dans mon milieu de travail quasi exclusivement féminin, je ne vous cacherai pas que les toilettes que je partage avec mes collègues laissent par moment à désirer...
@ gengen - Merci!:)
By le Prof Maudit, at 7.2.07
Vieux réflexe machiste territorial que d'arroser le territoire et du côté féminin, on appellerait ça comment...
Je fais toujours penser aux gens, à la maison, que les trucs des garçons ne tombent pas quand ils s'assoient, que le/la concierge est en vacances, qu'il serait tellement dommage de laisser s'évaporer un parfum si unique et d'une telle qualité en ne fermant pas tout...
Que cela doit (devrait?) être tellement humiliant de savoir que quelqu'un d'autre va nettoyer nos affaires...
C'est super bien écrit, Prof Maudit. Je vais afficher ton billet dans la salle de toilette à la maison...
By Anonyme, at 8.2.07
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