«J'ai trouvé une boîte à lunch su'l parterre d'la p'tite madame qu'yé fine au coin d'la ruuuuuuue!»
Que de souvenirs à ce lyrisme de Pruneau qui rapportait le précieux repas de Mélodie. Quel soulagement aussi. Parce qu’on avait vraiment hâte qu’elle arrête de geindre et de pleurer. Honnêtement, entre vous et moi : y avait-il un personnage plus fatiguant qu’elle dans Passe-Partout, particulièrement à cause de sa voix? Même André et Julie, les éternels rejects de nos héros en costume de freak, ne lui arrivaient pas à la cheville!
Quoi? Où je veux en venir? Ha! Oui, c’est vrai. J’avais une idée derrière la tête.
En fait, c’est que cette petit chansonnette me harcèle jour après jour, chaque fois que je traverse la salle des dîneurs. Les élèves me saluent, d’autres me posent l’éternelle question («C’est qui ton amoureuse à l’école?»), mais la plupart m’ignorent. Parce que, à cette heure, il n’y a place que pour la bouffe, les cris et les niaiseries. Et c’est bien correct comme ça. Il m’arrive aussi de joindre mes élèves et de finir par communier avec eux dans ce rituel tribal. Je suggère ça à tout prof qui veut vivre une expérience spirituelle particulière. Pas dîner en classe avec eux, non. Dîner dans leur forêt, avec la meute. Évidemment, même dans ce retour au source primitif, le prof veille. Et il a remarqué les boîtes à lunch des enfants. Et il a remarqué les poubelles du service de garde. Et, jour après jour, il se pose cette même question.
Le Québec a-t-il peur que ses enfants meurent de faim?
Chers parents, je vous en prie, répondez-moi! Je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse surcharger autant un lunch. Même moi qui suis assez ogre, j’en aurais de trop! Deux sandwichs, des crudités, un thermos de soupe, une barre tendre, un jus, un fruit, un bâtonnet de fromage, des biscuits, une compote, un pouding, alouette! Pour la variété gastronomique? D’accord, je veux bien le croire. Mais est-ce nécessaire en quantité astronomique? Je trouvais les boîtes à lunch modernes particulièrement gargantuesques. J’en comprends maintenant la raison. De mes observations, la majorité des enfants, de la maternelle à la 6e année, ne finissent jamais le contenu du contenant, et ce malgré les harangues constantes des éducatrices. Dès lors, vous devriez voir les poubelles; c’est à faire pâlir d’envie le tiers monde! Sans compter tout ce qui reste dans les boîtes à lunch et revient à la maison dans un état particulier qui décourage à la récupération pour le repas du lendemain midi.
Une amie – appelons-la Mère Courage – s’est remise en question là-dessus. Avec trois enfants et une épicerie qui lui coûte les yeux ET la tête, je la comprends. Elle a donc coupé net les extras et s’en est tenue à la base : un sandwich, un jus, un fruit. L’air typique de notre bon vieux lunch morne dans son sac en papier brun ou dans la boîte à lunch Transformers ou My little Poney. «Mon Dieu! Elle va les affamer!» vous entends-je crier. Le soir venu, rien dans le contenant. Jeté? Non, tout mangé. Le plus vieux lui avoue par contre qu’il avait eu encore faim. Le lendemain, Mère Courage a varié le menu, tout en restant simple, et a ajouté quelques crudités au plus vieux. Depuis, elle s’ajuste au besoin. Aucun n’est mort d’inanition, aucun ne s’autodigère et ils sont toujours pétants de santé.
D’autre part, si vous aimez mieux prévenir que guérir, contrairement à ma copine, je vous invite fortement à en rajouter plus encore. Parce que quand je dîne avec mes élèves, ils m’offrent toujours leurs restes.
P.S. : J’adore particulièrement les barres Nature Valley Crunchy au beurre d’arachides et les ficellos!
Quoi? Où je veux en venir? Ha! Oui, c’est vrai. J’avais une idée derrière la tête.
En fait, c’est que cette petit chansonnette me harcèle jour après jour, chaque fois que je traverse la salle des dîneurs. Les élèves me saluent, d’autres me posent l’éternelle question («C’est qui ton amoureuse à l’école?»), mais la plupart m’ignorent. Parce que, à cette heure, il n’y a place que pour la bouffe, les cris et les niaiseries. Et c’est bien correct comme ça. Il m’arrive aussi de joindre mes élèves et de finir par communier avec eux dans ce rituel tribal. Je suggère ça à tout prof qui veut vivre une expérience spirituelle particulière. Pas dîner en classe avec eux, non. Dîner dans leur forêt, avec la meute. Évidemment, même dans ce retour au source primitif, le prof veille. Et il a remarqué les boîtes à lunch des enfants. Et il a remarqué les poubelles du service de garde. Et, jour après jour, il se pose cette même question.
Le Québec a-t-il peur que ses enfants meurent de faim?
Chers parents, je vous en prie, répondez-moi! Je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse surcharger autant un lunch. Même moi qui suis assez ogre, j’en aurais de trop! Deux sandwichs, des crudités, un thermos de soupe, une barre tendre, un jus, un fruit, un bâtonnet de fromage, des biscuits, une compote, un pouding, alouette! Pour la variété gastronomique? D’accord, je veux bien le croire. Mais est-ce nécessaire en quantité astronomique? Je trouvais les boîtes à lunch modernes particulièrement gargantuesques. J’en comprends maintenant la raison. De mes observations, la majorité des enfants, de la maternelle à la 6e année, ne finissent jamais le contenu du contenant, et ce malgré les harangues constantes des éducatrices. Dès lors, vous devriez voir les poubelles; c’est à faire pâlir d’envie le tiers monde! Sans compter tout ce qui reste dans les boîtes à lunch et revient à la maison dans un état particulier qui décourage à la récupération pour le repas du lendemain midi.
Une amie – appelons-la Mère Courage – s’est remise en question là-dessus. Avec trois enfants et une épicerie qui lui coûte les yeux ET la tête, je la comprends. Elle a donc coupé net les extras et s’en est tenue à la base : un sandwich, un jus, un fruit. L’air typique de notre bon vieux lunch morne dans son sac en papier brun ou dans la boîte à lunch Transformers ou My little Poney. «Mon Dieu! Elle va les affamer!» vous entends-je crier. Le soir venu, rien dans le contenant. Jeté? Non, tout mangé. Le plus vieux lui avoue par contre qu’il avait eu encore faim. Le lendemain, Mère Courage a varié le menu, tout en restant simple, et a ajouté quelques crudités au plus vieux. Depuis, elle s’ajuste au besoin. Aucun n’est mort d’inanition, aucun ne s’autodigère et ils sont toujours pétants de santé.
D’autre part, si vous aimez mieux prévenir que guérir, contrairement à ma copine, je vous invite fortement à en rajouter plus encore. Parce que quand je dîne avec mes élèves, ils m’offrent toujours leurs restes.
P.S. : J’adore particulièrement les barres Nature Valley Crunchy au beurre d’arachides et les ficellos!
27 Comments:
Quoi? à votre école on authorise les Barre Granola Valley Crunchy aux peanuts? Non mais! y'a des enfants chanceux!!!
Sérieusement, je me suis fait prendre en début d'année, mais j'ai drastiquement coupé les portions depuis.
Un plat principal, un jus (la moitier de sa bouteille) et un dessert (qui varie entre compote, salade de fruit et pattes d'ours) avec un fruit pour la collation de l'après-midi.
Et zouuuuuuuuu pu de reste. Mais j'avoue que le fait que la liste des interdits est très grande aide beaucoup au contrôle parental :)
By Anonyme, at 1.12.06
@ Mme Prof - Oui! Il existe encore (quelques) écoles qui pensent qu'on peut responsabiliser le personnel, les enfants allergiques et leurs camarades, plutôt que de bannir les arachides, noix et autres grenailles! :)
By le Prof Maudit, at 1.12.06
Toujours intéressant de voir la différence entre les différents milieux. Dans mon école, 24 élèves sur 25 mangent sur place. Sur les trois cents élèves qui dînent à la cafétéria, je dirais qu'une dizaine ont un lunch. Les autres bouffent les trucs qu'on leur sert. Comme on est en quartier défavorisé, c'est un organisme communautaire à but non lucratif qui prépare ces repas à prix modique (je crois que c'est un ou deux dollars par repas et si vous êtes vraiment fauché, y a moyen de s'arranger...). Résultat: même les gens qui ont les moyens utilisent ce service et finissent par en dépendre. J'imagine la panique quand l'enfant doit amener un lunch pour une sortie... Les collations sont aussi fournies par le milieu.
Jusqu'à un certain point, c'est pathétique, mais il y a des avantages. Dans une classe d'en moyenne 25 élèves, on ne retrouve pas plus que trois ou quatre élèves avec des problèmes de poids (grassouillets). Sur les trois cents élèves, on a peut-être cinq élèves vraiment obèses. Par contre, la plupart des parents ont quelques kilos en trop...
By Anonyme, at 1.12.06
Moi aussi, j'aime les barre Nature Valley Crunchy et les ficellos. Ça ajoute du pep dans une boîte à lunch, ça!
Et tu mets des mots sur une réalité qui était tapie dans le fin fond de notre inconscient collectif de génération Passe-Partout: André et Julie étaient les rejets de Passe-Partout, Passe-Montagne et Passe-Carreau. Voilà. :)
By Anonyme, at 2.12.06
Prof maudit pour les allergènes, je suis d'accord avec les interdits. Parce que les enfants ont beau être responsables il y a des risques de contaminations croisées et certains enfants réagissent dès que la substance est dans l'air.
Par contre, ici, même sans arachide (avec le symbole et tout) toutes les barres tendres sont interdites, ainsi que les muffins maisons ou autres. Risque de carries!!! Pas le droit aux yogourts, salades de fruits ou compotes comme collation en maternelle (les enfants risquent de se salir...) Etc.
Disons que j'aimerais qu'on me fasse d'avantage confiance en tant que parents. Si moi je juge qu'un muffin maison fait une bonne collation, je trouve ça frustrant qu'on l'interdise.
Dans mon milieu de travail, comme j'enseigne au secondaire, le problème ne se pose pas.
By Anonyme, at 2.12.06
J'trouve tellement que c'est rendu FOU au primaire! Des interdits, des interdits, des interdits... Franchement. J'crois que les enfants doivent apprendre à avoir l'oeil ouvert, doivent apprendre à faire des choix. C'est comme si certains ( je dis bien certains, pas tous) parents veulent les garder dans une bulle de verre,,, au cas.... Mais merde, ils doivent grandir ces petits.
Il y a presque 20 ans, j'ai enseigné à la maternelle. J'avais une petite élève qui souffrait d'allergie sévère aux arachides. Une magnifique petite blonde. Puis la petite, âgée de 5 ans, SAVAIT et était consciente du danger des arachides. Nous étions tous vigilants mais JAMAIS nous n'avons empêché un enfant de traîner une barre tendre dans sa boîte à lunch ou d'autres trucs du genre. La mère FAISAIT CONFIANCE parce qu'elle avait appris à sa fille la gravité du problème. Puis la petite savait très bien faire les bons choix. Sa mère LUI faisait confiance et NOUS faisait confiance.
J'trouve que là, on exagère.
Bientôt, on devra donner une pilule aux petits pour ne pas les exposer aux dangers,,,, au cas....
C'est vrai que c'est bon les Nature Valley Crunchy au beurre d'arachides. Cette saveur est bien la meilleure.
By La Souimi, at 2.12.06
J'ai aussi une tendance a surcharger la boîte a lunch de ma fille, pas par peur qu'elle ait faim, mais pour le plaisir de découvrir ce qu'il y a a l'intérieur.
Quand j'étais au primaire je dînais a la maison, ce n'est que lors des sorties scolaires que j'apportait un lunch. Ah, le plaisir de découvrir toutes les petites attentions que me mère y mettait...
By Anonyme, at 2.12.06
@ mme prof - Je suis bien conscient des risques quant aux allergies aux arachides, ayant été en camp de jour avant d'être prof. Le danger des produits croisés est bien réel et celui relié aux odeurs, encore pire. Ceci dit, l'industrie s'adapte de plus en plus et, dans l'ensemble des produits «classiques» pour boîtes à lunch, ces risques de croisement ont été grandement éliminé. Par ailleurs, en dix ans de guerre ouverte aux arachides et au noix, combien de cas de réactions dans les écoles? Je n'ai pas de statistiques. Mais je puis vous dire que, dans cette école sans interdit où je suis, aucun cas répertorié.
Par ailleurs, concernant les interdits qui se rendent jusque dans la gestion des nutriments et des sucres, je vais tout à fait dans votre sens: il y a des saintes limites! Sauf qu'il faut être prudent pour décider à qui on doit jeter la balle. En effet, comme vous le savez sans doute, les écoles (primaires en tout cas) possèdent un conseil d'établissement (C.É.) où siège un nombre égal de parents et d'enseignants. Les règles alimentaires strictes viennent souvent des parents impliqués qui pensent tout à fait bien faire. Et quand même tous les enseignants seraient en désaccord, la direction dans ce cas-là, pourrait bien pencher du côté des parents; acheter la paix d'une communauté, si vous voyez ce que je veux dire. L'effet est aussi inverse: je mettrais ma main au feu que l'histoire de yaourt et de compote vient des profs... Ça a dû être donnant-donnant au C.É.! ;)
Anecdote: Un ami enseignant, l'an dernier, a décidé de vendre des beignes Krispy Kremes dans son école, afin de financer la sortie de fin d'année. Tollé au conseil d'établissement! Comment une école pouvait-elle s'abaisser à vendre de la malbouffe dans un contexte où on enseigne les valeurs d'une saine alimentation? Mais est-ce bien pire que du chocolat? Et n'est-ce pas prendre les parents pour des cruches qui ne savent pas faire la part des choses, autant que les enfants qui sont de plus en plus aptes à le faire? Ils ont quand même vendu 120 boîtes sur une population de 450 familles. Mais le C.É. a prévu de voter cette année, un règlement qui interdirait la vente de tout aliment jugé malsain. Faut le faire!
@ souimi - Je vous promets de revenir sur la question des allergies en profondeur. C'est un autre débat! :)
@ prof malgré tout - Ce que je trouve intéressant aussi, pour avoir été également dans une école avec cafétéria, c'est que les enfants semblent avoir plus conscience des limites de leur estomac. Ils en prennent vraiment pour leur faim, et pas vraiment plus. Ça limite aussi grandement le gaspillage.
@ anonyme - Je vous propose une petite alternative intéressante que je faisais avec ma soeur quand je lui préparais ses lunchs. Sans pour autant éliminer tout le «plaisir alimentaire», un petit mot d'amour, un petit paquet d'autocollants du magasin à 1$, un poisson d'avril en papeir caché dans le sandwich... Du fun garanti, je vous le jure. Et ça alimente le suspence à chaque repas ainsi que les conversations du retour de l'école. Mais en fait, vous le faites peut-être déjà! :)
By le Prof Maudit, at 2.12.06
Effectivement, des fois les boîtes à lunch sont dignes de Gargantua... Par contre, certaines sont totalement inadéquates, comme cet enfant que j'avais l'an passé dans ma classe qui avait un sandwich et 12 cochonneries autour. Faut dire qu'il avait le physique qui allait avec... à 5 ans. J'ai moi-même un surplus de poids et déjà à cet âge, mais pas à ce point-là!!!
Mme Prof, c'est pour les 4-5 parents sur 19-20 élèves qu'on se permet de demander une collation santé, car certains ne connaissent pas la limite entre bon pour la santé et bon au goût. Dans mon école, on ne demande que les fruits et les légumes, car c'est souvent le seul moment où, pour plusieurs enfants, ils peuvent en manger, et accepteront d'en manger plus facilement. Eh oui, ça passe toujours mieux quand c'est la prof (et non maman) qui te dit non, c'est ça ou rien. Pourtant, malgré la demande répétée, j'ai une élève qui a encore apporté des ptits gâteaux sucrés comme collation pour la 5e fois en 3 semaines (sur les 2 jours qu'elle est avec moi) et qui n'avait rien comme fruits ou légumes dans sa boîte à lunch. Ça me conforte dans ma position des fruits ou légumes. Pour les produits laitiers eh bien... déjà quand 2 enfants renverse leur lait dans une journée (car oui, selon la loi de Murphy ce n'est pas un dégât par jour, mais tous en même temps, et ce, lorsque 3-4 conflits éclatent en même temps), c'est assez sportif de tout ramasser sans produits nettoyants adéquats. Alors, basta le yogourt, les fromages, les muffins santé tout émiettés... Désolée pour cette dernière raison, et je la défends; oui je montre aux enfants à nettoyer mais même à ça, il en reste toujours ou c'est pire qu'avant (ou que les miettes et restants collants ont été pitché sous l'étagère la plus proche ou sous la table, et essayez de nettoyer des tapis de relaxation qui ont collé dans le yogourt et fermentés en pile).
Pour ce qui est des allergies, après avoir vu quelqu'un faire une réaction allergique juste à l'odeur, vous me permettrez de dire que c'est bien beau la responsabilité, mais qu'elle a ses limites.
Prof Malgré Tout: pour les collations institutionnelles par contre, on repassera, car un fruit semaine je ne trouve pas ça très génial, surtout si 2-3 jours là-dessus on envoie aux écoles un gâteau bourré de sucre ou de truc chimiques ou de gras et de colorants artificiels. J'ai toujours enragé dans les écoles défavorisées pour ça. Me semble que ça coûterait pas plus cher des fois... M'enfin c'est peut-être moi qui est trop grano!!!
By Anonyme, at 2.12.06
J'ai assez hâte qu'on ne nourrisse les enfants qu'avec des pilules comme dans les mauvais vieux films de science-fiction. Plus d'allergies, plus de repas proprement dit, plus de classes sociales basées sur la boîte à lunch, plus de tâche sur les vêtements (sauf le sang et la morve, mais ça c'est une autre histoire). Vive les pillules!
By Anonyme, at 3.12.06
Les boîtes à lunch...quel casse-tête. Surtout avec trois enfants qui comme combien d'autres frères er soeurs ont des goûts différents!!! Ouf.
L'été à la colonie de jour, parc, etc, c'est pire encore. Pour nous en tout cas.
Organisation.
1-Variété
2-Quantité
3-Qualité
4-Anti-allergène
5-Glaçon artificiel
6-NE PAS OUBLIER LA BOÎTE...qui n'as pas oublier sa boîte à lunch sur le bord de la porte, dans l'auto, à l'arrêt d'autobus, ici, là-bas ou ailleurs, hmmmmm? Qui ?
Nous avons dans la famille rapprochée un 'boy' allergique. Bin depuis qu'il est haut comme trois pamplemousses il ne se la coule pas toujours douce avec les allergie:
'Père-Noël avez-vous mangé des cacahuètes aujourd'hui ?'
À la fête : 'Le gâteau Ma'am Chose yatu des allergies dedans'
Au terrain de jeux : 'Mononk Michel, su lé jeux yatu des allergies défois?'
AYOYE ... Mais chapeau au jeunes. Ceux que j'ai croisé sont en général très avenant avec les autres qui ont la problématique allergène.
Dans le blogue je lisais la complexité de certaines personnes vis-à-vis les allergies i.e. celle qui peut se propager dans les airs. C'est un paramètre que l'on retrouve dans un pourcentage EXTRÊMEMENT faible chez les individus. Évidemment ici on ne peut pas parler comme en statistique de quantité négligeable : C'est un enfant.
Difficile alors de passer à côté mais il existe des alternatives.
Mon hic avec les allergies ce n'est pas qu'il ne faut pas s'occuper des petits (et surtout les protéger) mais c'est que l'on s'occupe aussi de ceux qui en ont pas.
Les restrictions pour la majorité ne cesse de s'accroître et je vais finir par croire que j-e a bien raison avec ses pilulles.
Triste repas en perpective mais gain de temps a envisagé.
Je propose les pills pour tout les papooses et le temps épargné en exercice physique.
Et Hop, me reconnaissez-vous ?
By Anonyme, at 3.12.06
Epi derme: J-E a certainement raison!
By Anonyme, at 3.12.06
Bonjour prof maudit. Oui, il faut protéger les enfants allergiques et conscientiser les parents, profs et autres enfants. mais il n'y a pas que les arachides qui causent des allergies importantes! En mettant l'accent uniquement sur les arachides et en les banissant des écoles, on développe des réflexes allergies= arachides, ce qui met encore plus en danger les autres enfants allergiques à autre chose qu'aux arachides.
Mon fils est fortement allergique aux protéines bovines (produits laitiers, boeuf, gélatine, etc.)mais pas du tout aux noix et arachides. J'imagine la tollée de protestations si j'avais osée faire pression pour éliminer les produits laitiers de son entourage scolaire! Les enfants mangent des yogourts et des ficellos à côté de lui mais il se fait interdire de manger des barres de céréales aux amandes, qui pourraient contenir des arachides...pas parce qu'il y a un enfant allergique aux arachides dans son groupe mais parce que c'est la politique de la commission scolaire. Il ne peut pas faire confiance au personnel de l'école qui, lors des occasions spéciales, lui offre des chocolats au lait sécuritaires pour les allergies car sans arachides. Je n'ai pas eu le choix de lui apprendre très tôt quels étaient les dangers de son allergie. Et lui apprendre à ne pas faire confiance aux adultes et comment réagir aux petits idiots qui l'attaquent en lui mettant un ficello sous le nez.
Aussi, comment faire comprendre le besoin de bien manger quand, le midi, une prof amène un trio McDo à son enfant qui fréquente l'école où elle enseigne? (cas vécu. Le sandwich et les crudités étaient moins appétissants ce midi-là.)L'équilibre entre le contrôle et la liberté de jugement du parent est bien difficile à atteindre, parfois. Et interdire rend souvent l'aliment bien plus irrésistible. Pourquoi ne pas simplement régler au cas par cas et s'occuper des parents qui sont vraiment irresponsables? Est-ce qu'il y en a tant que cela?
By Anonyme, at 3.12.06
Des parents irresponsables ???
Non mais vous rigolez sûrement...pour chaque parent irresponsable il y a au moins 2 profs irresponsables. Et parmi les profs il y a des parents.
Non mais sans blague, faut rêver mais pas juste quand nous sommes réveillés.
By Anonyme, at 3.12.06
J'pense que le Michel Guay se prend pour Sybil, cette fille aux multiples personnalités. Il doit vraiment souffrir d'ennui pour accorder tellement de temps et d'énergie à ce site... Il y a toujours bien des limites... Il en fait pitié.
By Anonyme, at 3.12.06
Il y a un lien sérieux entre nourriture et BON parent. Dernièrement mon frère a reçu de l'école un billet comme quoi le plus vieux n'avait pas assez à manger. Mon frère n'est pas le genre à se faire du mouron mais ça vraiment ça l'a fichu par terre. Il s'est sérieusement questionné sur sa "bonneté" parentale, résultat ? Sammy jette maintenant lui aussi le reste de son dîner à la face du tiers monde ...
Pas facile d'être équilibré par les temps qui courent.
By Annie-Claudine, at 4.12.06
J'pense pas que Michel Guay se prend pour Sybil, cette fille aux multiples personnalités. Je pense plutôt qu'il doit se prendre pour ce qu'il est vraiment : Un génie qui plane au-dessus de la masse et invective les fautifs. Il a repéré ce blogue, alors il frappe.
Je ne crois pas vraiment (après mûre réflexion) qu'il puisse souffrir d'ennui pour accorder tellement de temps et d'énergie à ce site... Il est motivé par son AMOUR DES ENFANTS. Il y a toujours bien des limites à ce blogue et il agit... En réalité prof maudit vous faites pitié.
Milles excuses à Michel Guay.
By Anonyme, at 4.12.06
Je suis bien d'accord avec vous Jarocama. Michel Guay est sans nul doute un homme extrêmement intelligent et c'est avec force abilité qu'il revêt ses diverses "personnalités".
By Anonyme, at 4.12.06
Wow,
ce que je suis content de ne jamais avoir connu de genre d'interdit a propos de mes lunchs. Interdire les yogourt et les compotes parce que les jeunes pourraient de salir? ... c'est sérieux ça? A l'époque des berlingots de lait, si un élève le renversait, et qu'il fallait plus qu'un coup de guenille pour ramasser le tout, on allait nous même cherche la moppe pour ramasser notre dégat.
Quoique je ne crois pas qu'un élève se rendant seul au placard de conciergerie le plus proche sois encore possible de nos jours >_<. Il faudrait surement qu'il soit accompagné d'un enseignant et que le placard soit sous haute surveillance vidéo pour que ça arrive. Vive l'autonomie.
Pourquoi tant de monde parlent encore de ce M. Guay? J'ai lu 2 de ces billets il y a quelques temps, et comme ils sont d'une platitude inconcevable (l'art de parler pour ne rien dire il doit connaitre ça aussi bien qu'un politicien de longue date) je les sautes a présent. Ceux lui répondant aussi prennent le bord. C'est dommage parce que ça réduits de beaucoup le nombre de commentaire par blog :P
Continuez Prof Maudit!
Votre blog est tellement intéressant et divertissant a lire, mais un seul par semaine c'est si peu. (maudite vie qui occupe tout notre temps libre).
Au plaisir de vous relire bientot.
By Anonyme, at 4.12.06
Chez nous, les boites à lunch sont rares. Il y a une café sans malbouffe. Celui qui en est le plus content est le propriétaire de La Belle Province en face de l'école.
Au lieu de vivre d'interdits, pourquoi ne pas enseigner vraiment la saine alimentation à nos gamins?
De plus, je remarque que notre café ne fait pas beaucoup d'informations sur la bonne bouffe et ferme toujours le bar à salades en premier... pour laiser le choix entre le spaghetti et... le spaghetti. rentable, rentable,
By Anonyme, at 4.12.06
Ce billet est super Monsieur le prof et me rejoint beaucoup :-)
Avec trois jeunes enfants, les "flasflas" sont rapidement mit d'côté!
L'essentiel, un bon jus santé, un bon repas en quantité suffisante (portion ENFANT :-D) et un dessert santé.
S'ajoute une collation par jour (fruit, légume ou formage) et le tour est joué!
J'ai vite fait comprendre aux enfants que la poubelle chez nous, n'a pas faim, ELLE! ;-)
By Anonyme, at 5.12.06
Dis donc le bonhomme Guay là, il pète un plomb ou quoi LOL !!!!
C'est plutôt amusant parcequ'il semble qu'il veuille dénoncer l'indignité de notre prof maudit mais à écrire des commentaires qui semble avoir été financés par LSD et cie j'espère qu'il pense pas que sa réthorique nous questionne ... ben oui en fait c'est un peu questionnant ... niveau santé mentale ... J'espère qu'il est pas prof celui-là... Pauv tit élèves...
By Annie-Claudine, at 5.12.06
M. Guay est vulgaire, sexiste et imbécile. Qu'il aille faire voir sa magnifique prose remplie de fiel ailleurs.
By Anonyme, at 5.12.06
Le pire de certaines haines, c'est qu'elles sont si viles et rampantes qu'il faut se baisser pour les combattre.
Et n'oubliez jamais que toute méchanceté trouve sa source dans la faiblesse!
By Anonyme, at 5.12.06
Papoutte, larguée, mal baisée, Pas capable de s'accepter, moche et gouine.
Hahaha ! Quelle réthorique !
Fabuleux : )
By Annie-Claudine, at 6.12.06
Encore chanceux que vos élèves aient quelque chose dans leurs boîtes à lunch. J'ai vu trop d'enfants arriver le matin le ventre vide et n'avoir rien à dîner.
Le Club des Petits Déjeuners, qui se vante d'offrir des déjeuners aux écoles défavorisées, n'est pas accessible aux plus démunis.
L'école de mon quartier a tenté pendant 4 ans d'obtenir les services du Club des Petits Déjeuners, mais n'a jamais pu l'obtenir. Pourtant, l'école est cotée "10" en défavorisation (sur une possibilité de 10. 10 étant le plus défavorisé). Mais voilà, il n'y avait pas assez de parents bénévoles. Dans ce milieu, les parents ne parlent pas français, travaillent jour et nuit ou ont une "trolée" d'enfants à s'occuper à la maison. Ils ont d'autre chose de mieux à faire que de venir donner du temps gratuitement dans une langue qu'ils ne comprennent pas.
Les enseignants se sont proposés pour être bénévoles, mais lorsque la ruse fut démasquée, le Club a retiré ses services.
By Anonyme, at 10.12.06
Cher anonyme,
vous tenez là une nouvelle intéressante que n'importe quel journal serait content de publier.
By Anonyme, at 11.12.06
Publier un commentaire
<< Home