Touch!
Quand j’étais petit, j’adorais la tague. Ma préférée, c’était la tague glacée. Je m’arrangeais toujours pour prendre des poses pas possibles. J’étais déjà trop beau, alors il était essentiel de me mettre en valeur…
Mais la tague sur internet… Fuck off, vous m’faites ch… Ça me fait tellement penser aux chaînes de courriels qui font brûler ta maison ou pourrir ta récolte de maïs si tu ne l’envoies pas à 28 personnes dans les 5 prochaines minutes!
Sauf que je suis bon joueur. Je vais vous en donner, des secrets. Mais pour moi, la tague s’arrêtera ici. Pas question que je mette ce coupe-jarret virtuel dans les pattes de quelqu’un d’autre, capiche?
Secret #1 – Où on découvre que Prof Maudit a ses limites dans les transports en commun
Dans le métro ou l’autobus, je supporte à peu près tout : les odeurs, la proximité (qui frôle parfois la promiscuité), les enfants qui braillent, les vieilles qui délirent, les ados qui parlent forts, etc. Sauf que… Sauf qu’il n’y a rien que je déteste plus que de m’asseoir à une place dite «chaude». La personne précédente a-t-elle pétée? Est-elle possédée par Satan? A-t-elle un problème de glandes sudoripares ultra développées? S’est-elle soudainement sentie envahie par une de ces gênes qui vous chauffe les sangs? Bref, je suis incapable de supporter. Je me relève séance tenante.
Secret #2 – Où Prof Maudit dévoile son unique côté maniaque
Dans mon hall d’entrée, on trouve une plaque de quatre interrupteurs. Le premier allume la lumière de la cage d’escalier. Le second, celle du hall. Le troisième, celle de la bibliothèque. Le quatrième, celle du bureau. Une fois fermés, ces interrupteurs pointent tous vers le bas. Ça fait très unifié. Sauf que… Sauf que, au bas de l’escalier qui mène – comme vous l’avez déduit – au gigantesque palace que j’habite, il y a un interrupteur qui a, lui aussi, la charge de l’ampoule de la cage d’escalier. Alors que se passe-t-il quand on allume en haut, mais qu’on éteint en bas? Hein? HEIN? Bingo. Il y a un interrupteur qui n’est pas en harmonie avec les autres. C’est-y pas assez choquant à votre goût ça? Et bien si les quatre interrupteurs ne sont pas abaissés, je me tape l’escalier pour lever celui du bas et remonte pour égaliser ceux du haut. Le comble de cette compulsion? Il m’arrive, une fois couché, de me lever pour vérifier si… Et si c’est pas, ben je descends l’escalier en pij’, voire tout nu. Parce que chu un gars pis souvent je dors tout nu.
Secret #3 – Où on s’aperçoit que Prof Maudit n’est pas que faussement délinquant
J’ai toujours rêvé d’être un vrai fucké, quelqu’un qui défonce des chars à coups de batte de baseball pis qui vole à la tire dans les supermarchés. D’ailleurs, quand certains de mes amis français me traitent de petite frappe, je jubile presque. Mais non, en réalité – et vous l’avez deviné depuis longtemps – j’ai pas un tempérament très délinquant. Sauf que… Sauf que, quand j’étais à l’université, si je me retrouvais dans un ascenseur et que j’avais une gomme en bouche, je la collais systématiquement sur le bouton du rez-de-chaussée. Hooooon! C’pas fin ça!
Secret #4 – Où on rit comme des bossus parce que Prof Maudit n’est pas vite-vite
J’aime pas Tintin. Il m’énerve : yé trop tout’. Mais j’adore Tintin et le Lac aux Requins. Un de mes films fétiches en fait. Je possède ledit film et la trame sonore. Je connais les chansons par cœur, c'en est épeurant! J’en connais chaque moment, je vous explique le synopsis sur une napkin de restaurant en moins de deux. Sauf que… Sauf que, cette année, après pas loin de 25 ans à voir ce film pour un décompte qui frôle facilement les 250 représentations publiques ou privées, j’ai finalement catché pourquoi Rastapopoulos voulait tant la machine à faire des copies du Professeur Tournesol. C’est une pièce maîtresse de l’intrigue! Non, mais! Faut-tu être cave!
Secret #5 – Où Prof Maudit est tendre (profitez-en, ça sera pas souvent!)
J’aime bien la musique, mais je ne suis pas mélomane. J’ai une bonne discographie, mais je n’y fouine pas souvent. Je tripe sur les paroles ou les rythmes, rarement les deux en même temps. Et je garde toujours pour moi, dans mon jardin secret, jalousement, les émotions que telle ou telle chanson fait vibrer. Sauf que… Sauf que quand j’entends Time after time de Cyndi Lauper, je braille. J’ai aucun événement relié à cette chanson; aucun traumatisme, rupture, perte, nostalgie… Rien. Pis quand j’entends la version de Strictly ballroom, c’est pire que pire. Sois je me mords les lèvres et j’endure, sois je me sauve.
!BONUS! – Cinq secrets en vrac du P’tit Maudit
P’tit secret #1 – J’étais kleptomane, pour me rendre intéressant. Mes profondes excuses à tous les élèves de mes classes au primaire.
P’tit secret #2 – À mon école, il y avait une personne qui s’appelait Donald. J’ai toujours cru que c’était une fille.
P’tit secret #3 – Avec ma loupe, je brûlais des fourmis.
P’tit secret #4 – Je n’ai jamais vraiment aimé aller chez ma grand-mère paternelle. C’est simplement que, quand on était chez-elle, je n’étais pas seul avec mon père.
P’tit secret #5 – En 3e année, j’ai été le champion de la Méga Cachette de l’école. Comme j’étais très petit, je m’étais glissé derrière la cuvette d’une toilette, sous le réservoir.
Mais la tague sur internet… Fuck off, vous m’faites ch… Ça me fait tellement penser aux chaînes de courriels qui font brûler ta maison ou pourrir ta récolte de maïs si tu ne l’envoies pas à 28 personnes dans les 5 prochaines minutes!
Sauf que je suis bon joueur. Je vais vous en donner, des secrets. Mais pour moi, la tague s’arrêtera ici. Pas question que je mette ce coupe-jarret virtuel dans les pattes de quelqu’un d’autre, capiche?
Secret #1 – Où on découvre que Prof Maudit a ses limites dans les transports en commun
Dans le métro ou l’autobus, je supporte à peu près tout : les odeurs, la proximité (qui frôle parfois la promiscuité), les enfants qui braillent, les vieilles qui délirent, les ados qui parlent forts, etc. Sauf que… Sauf qu’il n’y a rien que je déteste plus que de m’asseoir à une place dite «chaude». La personne précédente a-t-elle pétée? Est-elle possédée par Satan? A-t-elle un problème de glandes sudoripares ultra développées? S’est-elle soudainement sentie envahie par une de ces gênes qui vous chauffe les sangs? Bref, je suis incapable de supporter. Je me relève séance tenante.
Secret #2 – Où Prof Maudit dévoile son unique côté maniaque
Dans mon hall d’entrée, on trouve une plaque de quatre interrupteurs. Le premier allume la lumière de la cage d’escalier. Le second, celle du hall. Le troisième, celle de la bibliothèque. Le quatrième, celle du bureau. Une fois fermés, ces interrupteurs pointent tous vers le bas. Ça fait très unifié. Sauf que… Sauf que, au bas de l’escalier qui mène – comme vous l’avez déduit – au gigantesque palace que j’habite, il y a un interrupteur qui a, lui aussi, la charge de l’ampoule de la cage d’escalier. Alors que se passe-t-il quand on allume en haut, mais qu’on éteint en bas? Hein? HEIN? Bingo. Il y a un interrupteur qui n’est pas en harmonie avec les autres. C’est-y pas assez choquant à votre goût ça? Et bien si les quatre interrupteurs ne sont pas abaissés, je me tape l’escalier pour lever celui du bas et remonte pour égaliser ceux du haut. Le comble de cette compulsion? Il m’arrive, une fois couché, de me lever pour vérifier si… Et si c’est pas, ben je descends l’escalier en pij’, voire tout nu. Parce que chu un gars pis souvent je dors tout nu.
Secret #3 – Où on s’aperçoit que Prof Maudit n’est pas que faussement délinquant
J’ai toujours rêvé d’être un vrai fucké, quelqu’un qui défonce des chars à coups de batte de baseball pis qui vole à la tire dans les supermarchés. D’ailleurs, quand certains de mes amis français me traitent de petite frappe, je jubile presque. Mais non, en réalité – et vous l’avez deviné depuis longtemps – j’ai pas un tempérament très délinquant. Sauf que… Sauf que, quand j’étais à l’université, si je me retrouvais dans un ascenseur et que j’avais une gomme en bouche, je la collais systématiquement sur le bouton du rez-de-chaussée. Hooooon! C’pas fin ça!
Secret #4 – Où on rit comme des bossus parce que Prof Maudit n’est pas vite-vite
J’aime pas Tintin. Il m’énerve : yé trop tout’. Mais j’adore Tintin et le Lac aux Requins. Un de mes films fétiches en fait. Je possède ledit film et la trame sonore. Je connais les chansons par cœur, c'en est épeurant! J’en connais chaque moment, je vous explique le synopsis sur une napkin de restaurant en moins de deux. Sauf que… Sauf que, cette année, après pas loin de 25 ans à voir ce film pour un décompte qui frôle facilement les 250 représentations publiques ou privées, j’ai finalement catché pourquoi Rastapopoulos voulait tant la machine à faire des copies du Professeur Tournesol. C’est une pièce maîtresse de l’intrigue! Non, mais! Faut-tu être cave!
Secret #5 – Où Prof Maudit est tendre (profitez-en, ça sera pas souvent!)
J’aime bien la musique, mais je ne suis pas mélomane. J’ai une bonne discographie, mais je n’y fouine pas souvent. Je tripe sur les paroles ou les rythmes, rarement les deux en même temps. Et je garde toujours pour moi, dans mon jardin secret, jalousement, les émotions que telle ou telle chanson fait vibrer. Sauf que… Sauf que quand j’entends Time after time de Cyndi Lauper, je braille. J’ai aucun événement relié à cette chanson; aucun traumatisme, rupture, perte, nostalgie… Rien. Pis quand j’entends la version de Strictly ballroom, c’est pire que pire. Sois je me mords les lèvres et j’endure, sois je me sauve.
!BONUS! – Cinq secrets en vrac du P’tit Maudit
P’tit secret #1 – J’étais kleptomane, pour me rendre intéressant. Mes profondes excuses à tous les élèves de mes classes au primaire.
P’tit secret #2 – À mon école, il y avait une personne qui s’appelait Donald. J’ai toujours cru que c’était une fille.
P’tit secret #3 – Avec ma loupe, je brûlais des fourmis.
P’tit secret #4 – Je n’ai jamais vraiment aimé aller chez ma grand-mère paternelle. C’est simplement que, quand on était chez-elle, je n’étais pas seul avec mon père.
P’tit secret #5 – En 3e année, j’ai été le champion de la Méga Cachette de l’école. Comme j’étais très petit, je m’étais glissé derrière la cuvette d’une toilette, sous le réservoir.
11 Comments:
Première visite sur ton blog, et elle m'a bien fait rire!
A bientôt, alors!:)
By Blanche, at 1.2.07
trop drôle! Même si étant Suisse, il y a des mots que je ne comprends pas... C'est un peu comme si moi je me mettais à parler de "potz" ou de "sixtus"...
Je suis étudiante, ici, j'ai la vision du prof!
By Anonyme, at 1.2.07
Oh! Wow, Maudit prof! Ça faisait un p'tit bout de temps que je n'allais plus sur votre blogue (avec regret) car il n'y avait plus de nouveau et là... VLAN! 3 du coup! Vous m'avez rassasiée pour au moins... 24 heures! J'aime beaucoup vous lire, des fois vous me faites rire, des fois vous me faites suer, mais jamais vous ne me laissez indifférente! Bravo! Une admiratrice...
By Anonyme, at 1.2.07
Ton/votre (j'attends ton/votre autorisation pour tutoyer/vouvoyer...) anecdote sur Tintin m'a rappelé un film que j'avais vu gamine. Un jeune garçon avouait à sa prospect qu'il n'avait pas de protection. Interrogée sur le sens profond de cette « protection », ma gardienne m'avait dit qu'il s'agissait d'une robe de chambre... Et bien, j'ai réalisé à 22 ans qu'on parlait ici d'un condom. Allo l'éducation sexuelle, on est dans les années 2000...
By Anonyme, at 1.2.07
Contente de voir que je ne suis pas la seule maniaque qui vérifie sa lumière qui ''fit'' pas avec l'autre;-)
Moi aussi j'ai brûlé des fourmis, j'arrachais les pattes des araignées aussi;-) Sadique hein?;-)
By janis0-0, at 1.2.07
On va espérer que tu prends pas les mêmes autobus et métro que moi...
Secret en retour de ton secret numéro un: j'ai le cul chaud. Pas au sens où certains pourraient l'entendre là. Mais je m'assois à un endroit et, lorsque je me relève, même après 30 secondes, la place est chaude. Un vrai ptit four, une chaufrette name it. Je suis mieux de pogner un chum qui aime le chauffage.
Anecdote. L'an passé, j'ai attendu, assise dans ma tripe aux glissades sur neige, que mon père revienne pour surveiller les tripes pendant que j'allais manger un morceau. Quand je me suis levée, on a clairement vu la tripe steamer. OUais ouais, grosse buée qui se condensait... Je riais assez...
Donc... évite mon coin!
By Dobby, at 1.2.07
Ha ben ça, qui aurais cru qu'une place chaude puisse soulever autant d'émotions.
L'interupteur, j'ai le même mais moi j'adore le chaos que ça implique lol !
C'est pas fin le truc de l'ascenseur mais moi j'ai déjà collé dessus une souris morte pour faire paniquer les filles straigths regroupées au 6em étage des résidences du Cégep. Hostifie de bon coup dont je suis encore fière d'un certain sens.
En tout cas, belle tag, (désolé lol )et bravo Prof Maudit !
By Annie-Claudine, at 3.2.07
Je n'avais pas constaté que vous vous étiez remis à votre blog. Merci! Vous me faites du bien.
Parent d'écolier.
By currius, at 4.2.07
@ Blanche - Revenez quand vous voulez!:)
@ anonyme - Suer? J'espère que ça ne vous coûte pas trop cher d'antisudorifique!;)
@ Dobby - Serais-tu disponible pour décaper un meuble?;)
@ Miss O - Va pour le tu!
@ Annie-Claudine - Bah non, sois pas désolée. C'était pas si mal en bout de ligne!
By le Prof Maudit, at 7.2.07
Ben moi je le sentais mieux cleptomane que kleptomane.
By Anonyme, at 8.2.07
Drôle, drôle, drôle!
Surtout pour Donald!!!
By Mlle Velours, at 20.1.08
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